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1Monsieur, Dieu sait quel plesir ma donné la votre pour y voir la continuastion de
2vostre santé, de laquelle je loue Dieu, comme aussy des bonnes nouvelles de Laval
3comme verrés en la despesche que vous envoie monsieur d’Evesnes,
4lequel vous a envoié son lacquès, lequel jay gardé pour le fère
5ceuiourner et vous envoie le vostre. Iay aussitost fait tenir vous
6letres par la pauste ; ie prieray ma cousine de St-Trivié pour escripre à celle fin
7que Laval y alle changer dair. Vous arés veu par ma pressedente
8que ie me contenteray de vous aller voir. Auiourduy, madame de Portes
9ma escript pour luy prester ma littière. Jey dit à d’Aragoin quelle
10nest encores de retourt, davoir amené vivres. Iay tant la teste
11ronpue que pour asteure je ne feray ceste plus longue. Lon ma
12donné deus perdreaus que je vous envoie. Le cappitaine La Perrière ma dit de-
13main yl vous yra voir ; jay en une grande recommandation le père et les en-
14fans. Je vous baise les mains très humblement les et prie Dieu
15quil vous doint,
16Monsieur en parfaicte santé longue et heureuse vie. Cest
17à Grenoble, penultime jullet 1572
18Vostre très humble
19Laval
20Dans le pacquet de mon cousin de Chattelard, yl ni a point
21decelles de monsieur d’Ourches. Despuis, jen ay veue une
22quil escrit à monsieur de Brigaudières. Je vous envoie sil
23vous plait des novelles que arés en fère part à monsieur
24de Marssieus.